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Les producteurs agricoles à la rencontre de leurs candidats

Publié le 3 octobre 2022 - Écrit par Jean-Sebastien Dubé

Catégorie :

  • Mauricie
  • Actualités
  • Producteur/Productrice
  • Communiqué

À l’occasion des élections provinciales 2022, la Fédération de l’UPA de la Mauricie a invité les candidats régionaux à rencontrer les producteurs agricoles afin de discuter des enjeux locaux et régionaux propres à leur secteur.

Les candidats des cinq principaux partis des trois circonscriptions rurales de la Mauricie ont ainsi pris part à trois événements tenus les 20, 22 et 26 septembre derniers dans les comtés de Champlain, Maskinongé et Laviolette–Saint-Maurice. Contrairement à la formule traditionnelle, les aspirants-députés étaient les véritables spectateurs ; ils étaient plutôt conviés à écouter les réalités des producteurs de la région, et proposer des solutions concrètes au développement de l’agriculture régionale. Treize candidats sur quinze ont répondu à l’appel, tout comme une soixantaine de producteurs qui se sont fait entendre.

LA MAIN-D’ŒUVRE, L’INFLATION ET LE SOUTIEN DE L’AGRICULTURE AU CŒUR DES PRIORITÉS

Le contexte économique actuel est source de préoccupation pour les producteurs. Ils ont fait part de leurs inquiétudes concernant le manque de main-d’œuvre sur leur ferme, sur la hausse du prix de l’énergie et des intrants, ainsi que la désuétude des programmes d’assurances et de stabilisation des revenus. Ces enjeux menacent notre souveraineté alimentaire et la viabilité de nos entreprises.

Si tous les partis se sont entendus pour souligner l’importance de l’agriculture et ont proposé leurs solutions, les agriculteurs ont quant à eux exprimé la volonté d’être au cœur des décisions les impliquant. Les changements proposés, sans véritable consultation préalable, dénaturent complètement la profession d’agriculteur et sont vus très négativement par les principaux intéressés.

DES RÉPONSES POSITIVES AUX DEMANDES DE L’UPA

En Mauricie, la question de l’agriculture sur le littoral du lac Saint-Pierre est au cœur des enjeux environnementaux depuis plusieurs années. Le Régime transitoire de gestion des zones inondables, des rives et du littoral, entré en vigueur en mars dernier, soulève beaucoup de mécontentements et est considérée par plusieurs comme une « expropriation » des terres agricoles dans le littoral. Sur cet enjeu, le député caquiste sortant, Simon Allaire, a annoncé un recul de la réglementation s’il le gouvernement actuel était réélu, à l’instar des autres partis qui se sont montrés favorables à une plus grande écoute des études en cours avant d’y limiter fortement les pratiques agricoles.

Du même souffle, M. Allaire a annoncé qu’un éventuel gouvernement caquiste allait revoir les modifications à la Loi des agronomes qu’il a lui-même proposé en juin. Cette réforme était une atteinte illégitime à la profession d’agriculteur. En adoptant ainsi une telle loi, le gouvernement « ne reconnaît plus le professionnalisme des producteurs agricoles », selon Martin Marcouiller, président de l’UPA Mauricie. « Les producteurs veulent être mieux accompagnés, mais ne veulent pas perdre leur autonomie quant aux choix agronomiques », ajoute-t-il.

L’ACÉRICULTURE ET LA FORÊT PRIVÉE

Finalement, les producteurs acéricoles se sont fait entendre concernant le développement du secteur sur les forêts publiques. Dans la situation actuelle, le gouvernement attribue des droits de coupe dans les érablières en terres publiques au détriment des acériculteurs. Cela prive ainsi l’industrie d’un outil important pour le développement d’un produit emblématique pour le Québec.

Ces droits de coupe portent également atteinte aux forêts privées, dont les propriétaires perdent des revenus importants. Ils ont fait connaître leurs revendications pour un meilleur partage entre forêts publiques et privées.

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